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Un Psy et Coach à Nantes

Frédéric LE MOULLEC

7 choses à faire...

 

 ... Pour aller bien, quoi qu'il arrive !

Qu'il est impensable de faire tout seul, au début.

 

 

Une méthode, c'est un chemin que l'on a déjà emprunté soi-même et dont on sait qu'il mène à Bon Port. Ce chemin, je l'ai donc déjà emprunté moi-même à maintes reprises, et je continue bien sûr de le faire. Chacun peut le faire à sa manière, à son rythme, mais ce chemin du bien-aller est incontournable, c'est le fonctionnement même des choses dont nous ne sommes que le prolongement, qui révèle de quoi nous sommes faits, autrement dit le Tao, dans le sens où l'entendait si justement Tchouang-Tseu.

 

 

2 phrases, tout d'abord, à se rappeler, pour les humains que nous sommes, aux implications fondamentales :

 

Premièrement,

« Veille à ce que l'humain ne détruise pas le céleste en toi ; veille à ce que l'intentionnel ne détruise pas le nécessaire. » Tchouang-Tseu, penseur chinois du IVe siècle av. J.-C., traduction de Jean François Billeter

 

Pour Tchouang-Tseu, le céleste, c'est « les quatre pattes du buffle », et l'humain, « percer le museau du buffle ». Nous sommes humains, « hélas ! Bien trop humains ! » ajoutait Nietzsche, justement parce que nous ne sommes pas seulement humains, nous sommes bien plus grands que cela. Nos intentions (pensées, réflexions, interprétations, croyances, volontés, calculs, stratégies...) nous conduisent plus sûrement à la souffrance nerveuse, psychologique ou morale, parce que nous en oublions ce que nous sommes fondamentalement et plus largement : des êtres vivants à l'intérieur d'un monde vivant, doués de qualités qui ne demandent qu'à s'exprimer, et surtout des corps dans leur entièreté et leurs multiples dimensions, dont la souffrance n'est au fond que le signal de leur empêchement. Il nous faut donc redonner toute sa place au corps dans ses multiples dimensions, à ce qu'il ressent comme à ce qui le fait agir indépendamment de toute pensée.

 

Deuxièmement,

« Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions. L'esprit de l'homme invente ensuite le problème. Il voit des problèmes partout. »

André Gide, écrivain

 

Les choses sont beaucoup plus simples qu'on ne le pense. Notre esprit, et surtout son expression spontanée (encore une fois : nos pensées, nos réflexions, nos interprétations, nos croyances...), nous induit plus souvent en erreur, d'où notre souffrance. Nous avons grand besoin d'aller au simple, à l'essentiel et donc de nous servir de notre esprit afin de ne plus être dupe de notre propre esprit : drôle de tâche !

 

 

Les 7 choses à faire, donc,

d'une manière ou d'une autre,

pour mieux aller, quoi qu'on vive,

et auxquelles je vous aiderai activement :

 

    1. Comprendre, parce que c'est par là que tout commence, mais pas en son sens intellectuel, en son sens premier : saisir de ses mains ce qui est devant soi, et le ramener avec soi, accueillir et embrasser son malaise, pour pouvoir s'en libérer. « Ce n'est pas en t'y efforçant que tu guériras. Prends à pleins bras ton malaise ou ton angoisse, et ramène-les sur toi, avec dignité, comme une toge. » Vincent La Soudière, poète
    2. Résister, parce qu'il faut se tenir là où nous sommes, toujours, prendre toute sa place, telle qu'elle est, pour ensuite pouvoir se mouvoir librement. « Devant l'obstacle / Tu verras / On se révèle » Alain Bashung, chanteur
    3. Observer, parce que « c'est par le jugement qu'on est vaincu » (le Colonel Kurtz dans le film "Apocalypse now"), par nos pensées, réflexions, interprétations, croyances, volontés, calculs... Se contenter de regarder les choses comme elles sont, sans plus de commentaires. « Je sais désormais que nous ne souffrons pas des faits en eux-mêmes mais seulement des conséquences de leur interprétation. De là que la souffrance, à son tour, peut elle aussi prendre fin. » Laurence Nobécourt, écrivain
    4. Imaginer, parce que c'est la seule manière de trouer les impasses, seulement humaines, bien trop humaines. Imaginer c'est laisser son esprit se reposer et vagabonder, s'échapper, ne rien lui assigner, ce n'est pas de l'ordre du rêve mais plutôt du désordre de la rêverie, pour élargir en tous sens le champ de sa conscience spontanément active, et donc du possible ; in fine, c'est se mettre en cohérence avec la Vie même, bien plus grande que nous. C'est l'inspiration du système nerveux humain. « Toute pensée, après peu de temps, arrête. Pense pour échapper ; d'abord à "leurs" pensées-cul-de sac, ensuite à "tes" pensées-cul-de-sac. » Henri Michaux, poète
    5. Se laisser aller, parce que le système nerveux est fait pour nous animer, de lui-même. « Il n'y a pas de chemin, il n'y a que les traces de tes pas. » Antonio Machado, poète
    6. Persister, « parce qu'il faut beaucoup de fois pour vivre » (Jacques Fradin, qui m'a mis le pied à l'étrier de l'accompagnement psychologique). « Liu Xie a écrit : les répétitions peuvent être nécessaires pour préparer l'élan. Il faut savoir compter au moins jusqu'à trois. C'est tout. » Pascal Quignard, écrivain
    7. Attendre, parce qu'il n'y a pas que le résultat qui compte, parce que le phénomène de maturation existe, et puis surtout parce qu'il n'y a pas d'attention sans attente et qu'il n'y a pas de vitalité sans attention, il faut aussi laisser les choses venir. « Attendre. C'est mon verbe à vingt ans, un infinitif sec sans trace d'angoisse, sans bavure d'espérance. J'attends à vide. » Erri de Luca, écrivain

 

 

Tout cela se réapprend parce qu'on le désapprend un peu plus chaque jour, par manque d'attention, parce que l'être humain s'est laissé dériver depuis qu'il s'est civilisé au gré du courant de son intentionnalité et au détriment de son individualité, pleine et entière. Mais ce n'est pas une fatalité...

 

« Qui m'a préparé à vivre dans cette inquiétude ?

Quelle école, quel professeur m'ont enseigné l'art de vivre en suspension,

sans origine ni destin ? »

Camille de Toledo, écrivain, "L'inquiétude d'être au monde"

 

 

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