Un Psy et Coach à Nantes
Frédéric LE MOULLEC
Parce qu’un psy est une personne comme une autre...
Psychothérapie ou coaching, voilà bien des professions qu’il est préférable de se garder d’exercer trop tôt. Que seraient, en la matière, connaissances et pratique sans une expérience de vie déjà un tant soit peu accomplie, et sans une prise de recul sur les vécus qui ont jalonné et qui continuent de jalonner notre propre vie ?
Conjointement, il est indéniable que la confiance qui se tisse entre une personne et son psy ou coach est essentielle pour la réussite de la démarche que cette personne décide d’entreprendre.
Ce sont les deux raisons pour lesquelles je fais part ici de mon parcours personnel de façon délibérément ouverte.
Mais si j’avais à dire, en quelques phrases, et si vous n’avez pas envie d’aller plus loin, pourquoi j’ai choisi un jour de faire ce métier, dans un cadre libéral de surcroît, je dirais :
Parce que je pense que l’avenir de l’humanité ne tient plus seulement des organisations sociales, mais plus sûrement de la Personne. Car si nous sommes faits (de par notre animalité) pour vivre en groupe, une société (humaine) sans personnes individuelles — singulières et responsables, émancipées — ne peut pas durer. Les souffrances humaines émanent depuis toujours du cœur de cette interaction. Elles appartiennent ainsi à chacun comme à tous. De là que nos souffrances peuvent vraiment prendre fin.
C’est tout ce à quoi j’aspire et désire œuvrer : aider chacun à être ce qu’il est dans le respect d’autrui comme de lui-même, afin de constituer une société plus équilibrée, plus fluide et mieux solidaire, et donc de moindre souffrance et de moindre violence.
ANNÉES DE JEUNESSE
On ne peut pas dire que ma vie ait commencé sous les meilleurs auspices : j’ai été très tôt confronté à l’épreuve du deuil, et mon entourage proche en ayant été douloureusement affecté, il n’a pas su ou pas pu m’aider à traverser cette épreuve comme j’en aurais eu besoin. Si j’ai longtemps ressenti un profond sentiment d’abandon et un manque d’assurance handicapant, j’ai aussi pris conscience assez tôt qu’il me fallait d’abord et avant tout compter sur moi-même, et que cela n’était pas un drame, loin de là. J’ai été un petit garçon rêveur qui se racontait beaucoup d’histoires pour faire face à ses difficultés. Ce malheur initial m’a doté d’une prodigieuse ressource (“merveilleux malheur” comme l’a si bien titré Boris Cyrulnik pour l’un de ses livres), même si celle-ci n’est jamais infaillible, comme je le vérifierai plus tard. Issu d’une famille de sportifs, fils et petit-fils de “profs de gym”, je me suis naturellement orienté vers des études me préparant à être... “prof de gym” ! Un grand classique. Parallèlement, je suivais une carrière de sportif de haut niveau en courant le 800 mètres en moins de 1’50’’. Dommage que je n’aie pas rencontré alors Jacques Fradin qui m’aidera des années plus tard à mieux vivre ma vie et me formera au métier qui m’amène à m’exprimer ici. Trop stressé, trop focalisé sur les résultats attirant ces faux-amis que sont récompenses et reconnaissance plutôt que sur mes désirs profonds de courir, manquant de confiance, mon corps (tendinites à répétition, périodes d’épuisement) et mon esprit (stress, démotivation) finiront par me lâcher malgré des qualités physiques et mentales indéniables. Ne me sentant pas assez mature pour le métier de prof, je m’orienterai, après l’obtention de ma Licence en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, vers les métiers de l’économie du sport, en vain.
Fin de l’acte 1
PREMIER MÉTIER
C’est au hasard des rencontres et des amitiés que j’intègre alors le monde de l’Entreprise. J’y resterai 14 ans. Je suis chargé d’étudier les audiences des médias et de conseiller les entreprises à rentabiliser leurs investissements publicitaires. Passionné par ce que je fais (depuis tout petit, j’ai toujours été fasciné par les médias en tant que macroscopes de la vie humaine), je gravis rapidement les échelons, puis connais les joies et surtout les peines du management. C’est dans un moment pénible, justement, la “goutte de trop”, me renvoyant probablement aux fractures mal consolidées de ma petite enfance, que je rencontre Jacques Fradin. C’est une révélation, un « éveil définitif ». Je finissais par me croire anormal, Jacques Fradin met à ma disposition des clés de compréhension de la nature humaine et de moi-même (je ne suis plus seul au monde, tout en étant un individu à part entière !), m’aide à me libérer de mes angoisses, de mes blocages et de mes complexes, à vivre un talent philosophique et littéraire jusque-là étouffé, et me permet de devenir ce que je suis vraiment, si tant est qu’on puisse le devenir tout à fait. Une vie n’est pas de trop, en effet. Je reprends ma course au sens propre du terme comme au sens figuré, en effectuant plusieurs marathons (Paris, New York, Londres, Monaco) en moins de 3 heures et en intégrant le comité de direction d’une entreprise de 250 personnes au sein d’un grand groupe international.
Fin de l’acte 2
PRÉPARATION AU COACHING ET À LA PSYCHOTHÉRAPIE
Dès que je rencontre Jacques Fradin (début 1996), et alors que j’entreprends avec lui une démarche de psychothérapie puis de développement personnel, je décide de me former à l’Approche Neurocognitive et Comportementale dite ANC, sans savoir encore que j’en ferai mon métier. Week-ends, soirées, vacances, je multiplie formations et stages dès que je le peux. J’applique ce que j’apprends à mon cadre professionnel et familial (merci à mon fils aîné d’avoir été si difficile !), et au bout de 7 ans d’apprentissage et perfectionnement théoriques et pratiques constants, je décide de me lancer dans le coaching puis, très vite, la psychothérapie, qui m’attire de plus en plus. Je me crois enfin sur l’autoroute, je vois presque ma vie se dérouler devant moi sans crainte jusqu’à ma mort, partageant mon temps entre mon épouse et mes deux fils, d’une part, et mes deux passions, littérature et psychothérapie, d’autre part. On se croit si vite arrivé ! C’est encore mal connaître la vie, qui nous réserve toujours des surprises, justement parce qu’elle est vivante, la vie ! (C’est le propre des évidences de passer inaperçues!) Je dois affronter, en effet, l’épreuve inattendue de la séparation familiale et du divorce, qui me permettra d’ailleurs d’aider d’autant mieux ceux de mes patients qui y sont confrontés, et ils sont de plus en plus nombreux. Il y a toujours des avantages aux (prétendus, toujours prétendus) inconvénients.
Fin de l’acte 3
ARRIVÉE À NANTES
Je déménage à Nantes au tout début de l’année 2009, où je rejoins ma compagne. Je continue de consulter à Paris. J’observe et j’entends, je lis, j’écris, j’imagine, je réfléchis, je partage et transmets, j’accompagne les âmes en peine, telle est ma vie. Mon métier m’amène également à intervenir pour des formations aux quatre coins de la France, et moi qui n’aimais pas les voyages, j’apprends à les apprécier. Même en période de grève ou d’intempéries ! Je suis au contact des gens et je peux observer comment ils vivent. Cela me fait réfléchir (encore !) et me donne des idées, sur la vie, sur le monde dans tous ses états, ce qu’il est, ce qu’il pourrait être. Les voyages forment la jeunesse, dit-on. Ils permettent aussi de ne pas vieillir trop vite et trop mal. La vie elle-même ne pourrait-elle pas se concevoir comme un grand voyage ? Il faut juste apprendre à se repérer, à être lucide, y compris dans l’obscurité, surtout dans l’obscurité, et à ménager sa monture, à s’écouter ou mieux, à s’entendre. On écoute avec ses oreilles, on entend de tout son être. Justement, si les voyages sont stimulants, ils n’en sont pas moins fatigants et preneurs de temps. Mon activité de psy et coach se développant sur Nantes en plus de celle de Paris, grâce entre autres au succès des Café Psy ouverts en octobre 2011, mon activité d’écriture et de méditation progressivement en pâtissent, et mon bien-être aussi. Après six années d’allers-retours, à raison de trois fois par semaine, entre Nantes et Paris, je décide en août 2014 d’arrêter mon activité parisienne.
Fin de l’acte 4
INSTALLATION EXCLUSIVE À NANTES
Après avoir fêté mes 50 ans gaiement et sportivement au milieu de mes amis, fin septembre 2014, j’organise mon installation professionnelle exclusive sur Nantes et j’ouvre mon nouveau bureau le 9 février 2015. Je vais pouvoir consacrer à nouveau du temps à l’écriture et à la méditation, profiter pour ce faire de cette belle région nantaise où je réside enfin désormais à plein temps, et partager cette nouvelle richesse avec mes patients et les participants des Café Psy. Des livres restent à écrire, des pratiques à inventer, de nouvelles façons de voir à imaginer, des expériences à vivre, de nouveaux pas à poser : la vie continue, la vie s’élargit.
Fin de l'Acte 5
NOUVELLE ÈRE
Voilà trois ans que je suis complètement intallé à Nantes quand, le 6 janvier 2018, mon père meurt brutalement. Je ne mesure pas tout de suite l'importance et l'ampleur de cet événement, qui va s'avérer être pour moi un véritable séisme, et ce faisant, m'ouvrir en grand les « portes de la perception ». Je vais vivre ce que l'on appelle une apocalypse, littéralement un dévoilement. Je vais faire l'expérience répétée, sous différentes formes, non seulement de ce que le poète et philosophe Novalis nomme « la partie nocturne du réel », mais également de ce que le grand psychiatre Carl Gustav Jung nomme « les synchronicités », pour me rendre compte qu'il y a bien un monde invisible qui peut entrer en communication avec le monde visible dans lequel nous vivons couramment. Car c'est après la mort de mon père que nous allons réellement entrer en communication, lui et moi, en communion pourrais-je même dire, et ainsi nous réconcilier enfin. Je vais enfin pouvoir lui pardonner et guérir en lui, comme en moi, et aussi étonnant que cela puisse paraître, un traumatisme survenu deux générations en amont au sein de notre lignée, et qui n'avait pas été abordé en tant que tel. Cela va révolutionner non seulement ma vie, ou plutôt mon approche de la vie, mais aussi, bien sûr — comment pourrait-il en être autrement ? —, ma pratique professionnelle. Durant les quatre années qui vont suivre, et jusqu'en ce début d'année 2022, je vais consacrer beaucoup de mon temps et de mon énergie à élucider et approfondir ce qui m'arrive depuis la mort de mon père, grâce, notamment, à l'écriture. Je vais développer une faculté essentielle que j'avais négligée jusque-là, par méfiance rationaliste : l'intuition. Je vais également me découvrir une accointance particulière pour les chiffres, les tonalités et rythmes énérgétiques ainsi que la symbolique qu'ils révèlent, non pas seulement de la vie humaine mais du Vivant lui-même !
Et puis surgira, au milieu de tout cela, comme par hasard, un petit virus méconnu qui mettra, et met encore, le monde dans un désordre inédit, dans une même apocalypse, s'adressant à nous tous comme à chacun, et de la même teneur que celle qui m'a saisi personnellement deux ans auparavant.
Le temps est venu de nous rénover, de nous mettre à jour.
Je suis prêt pour y accompagner qui voudra.
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